En Alaska, une affaire insolite mais préoccupante secoue le Ministère de l’Éducation : une politique scolaire, dont l'argumentaire aurait été rédigé avec l’aide d’une IA générative, contient des références académiques imaginaires, résultat des hallucinations du modèle. Une affaire embarrassante pour le ministère et qui nous rappelle combien il reste indispensable, encore aujourd'hui, de mettre un humain dans la boucle pour vérifier chaque donnée supposément factuelle donnée par les modèles. Alors, que s'est-il passé exactement ?

Il a fallu seulement quatre mois pour passer ChatGPT 3.5 à GPT-4, avec des progrès fulgurants entre les deux modèles. Mais un an et huit mois plus tard, ChatGPT 5 se fait toujours attendre. Pire, l'entreprise a déjà préparé les esprits au fait qu'il ne sortira finalement pas dans les deux prochains mois, et nul ne sait quand il sera prêt. En cause, plusieurs revers subis par OpenAI avec son entraînement, qui l'auraient forcé à revoir sa copie. Et il semblerait qu'ils ne soient pas les seuls à connaître quelque difficulté pour produire de nouvelles IA vraiment convaincantes ces temps-ci. Les LLM auraient-ils atteint leur limite ?

Il y a trois mois, OpenAI présentait SearchGPT, sa réponse à Google avec un modèle de recherche sur le web dopée au LLM. Désormais, après un travail d'affinage du modèle, l'entreprise annonce l'ouverture progressive de ce qui s'appelle désormais ChatGPT Search. Une ouverture réservée aux clients payants dans un premier temps, d'une technologie un peu différente des LLM traditionnels, mais dont l'efficacité réelle pose encore plusieurs questions...

Avec la sortie de LLaMa 3, gratuit et open-source, il devenait difficile pour OpenAI de justifier d'un GPT-4 payant et d'un GPT-3.5 de plus en plus vieillissant... d'où la sortie de GPT-4o. Censé être encore plus intelligent, rapide, capable d'interagir avec tous types de média (audio, image...) et surtout d'être gratuit, il a suscité un fort enthousiasme. Pourtant, après une prise en main de notre part, nous sommes obligés de tempérer cet enthousiasme et d'admettre une certaine déception, pour au moins deux raisons...